ah! ces zones côtières

Publié le par trainefeuille

Vélo en mai, c’est bibi, à la bretonne sur le canal de Nantes à Brest, j’ai démarré en 44 à Fay de Bretagne,( la Bretagne entière c’est possible de la vivre !) ; puis c’est Redon, Loudéac, et me suis enfilé sur la rigole de Hilvern, sinueuse, entre ses grands hêtres , quel grand charme !

Drôles de types de rochers-boule ici ! qui grognent, dans tous les sens, j’entame une côte, puis escalade la rocade par le nord est

Un couple de grandes herbes ! vertes et longues ! Sortir du monde à la ronde en roulant :

un jeune couple en tandem, sympa, genre couscous légumes voyez…

Je marche dans un bourg un gars s’arrête, et c’est parti !

BZH 5/5 c’est marqué, ici et sur bien des communes, oui et aussi en 44, mais

j’ai un peu perdu la côte de granit rose dans les grandes herbes , excusez, ce sera pour plus tard ; je téléphone à un copain, qui vient avec une bière ( Rêve).

Plérin aux 3 villes, j’entends la mer , ça y est ! et tes mottons , et tes moutons noirs, sorte de large vallée, à remonter,

bêtement je crie vive la Belgique

 

Ah ces zones côtières, touristiques, pas si verdoyantes, tous ces lotissements à tout touche, sur tant de km, au raz de la mer, traversées sans cesse à vélo que c’est banal, raz de marée urbain ,en horizontal, j’essaie de les surmonter, il y avait bien ici un bar ,autrefois, un bar d’éclusiers ? et des gens, de très anciens écoliers, aux langues qui pendent,

Ces lotissements immenses et semblant vides , sauvages, ont un côté industriel, j’en ai les jambes qui pendent, j’en parle à un troupeau à côté, qui grogne, ah une paille !

Succession de lotissements bretons, mais aussi là bas occitans, basques, (sans une seule maison cambodgienne !)

sortir de la paille !

Alors zones touristiques en fringale, ces mastodontes au corps vide

- l’augmentation des demandes de locations par des gens plus fortunés que ceux d’ici, suite aux conditions de vie dans les grandes métropoles, et suite au confinement, et pas forcément pour vivre et travailler au pays, entraine que les sociétés immobilières achètent au prix fort : les logements servent à spéculer plutôt qu’à loger ! il devient difficile aux ménages d’y habiter, et de faire vivre l’économie quotidienne, leurs revenus étant stagnants voire en régression. Flambée atroce des prix de l’immobilier ! Ca met à la rue des familles. Multiplication énorme des résidences secondaires-.

L’absence est au cœur du phénomène,

 

Dans les terres, beaucoup d’ex fermes en rideau, abandon ! vide !c’est dans de beaux draps, j’ai failli y rester

Les toiles qui pendent ! mauvais temps !

un peu partout des fermes , grands bâtiments en tôle, au bout du rouleau,(la roue tourne) ou transformées en kébab, ou en centre d’affaires ? une végétation énorme pour y parvenir !

ces fermes, elles dérouillent, je n’entends plus rien !

Un homme apparait sur ressort, c’est une peinture murale, qui se cramponne aux collines,

mauvaises sculptures sur toiles pendantes, usées, ce ne sont que des installations parties du mauvais côté, qui pendouillent, une erreur vraie : recommencer, autrement,

 

alors ces zones touristiques ,des lieux d’amitié éclatante ? 

de fabrique du désir, lieux de rire, de ressource où il y a plein de personnes à la soif de vivre ? mais quoi, qui vient habiter soudain mon esprit, vous ??

ces endroits où il y a initiation, chauds et pleins , ces halls de grands ensembles ??

 

ah vous !!

salut les racailles ! ça va les loulous ? ( car il m’a bien fallu aller au bout, envisager , sérieux, d’examiner les quartiers populaires !) (on y parle mal, c’est bruyant, mais ça vibre ça vit, pas de crainte du regard des autres) ; je suis désarmé, les loulous ;

j’ y ai trouvé des maitres ! sont capables de t’apporter quelque chose ,te donnent même s’ils n’ont rien ; le cœur ,il s’y cache aussi, chez eux

 

Ce jeune si tu t’y prends bien, tu l’écoutes cœur grand ouvert, sans détour, te fait découvrir son monde,

même larme même sourire ,

qui va les voir, leur parler ?

 

au-delà des plaies contrastées de la vie, pour chacun,

il y a la recherche de la frénésie de la

fête la vie la joie, même désir de rencontrer l’Etre

de la Vie, de réfléchir à ce mystère régénérateur,

ils veulent être écoutés, guidés aussi, les jeunes c’est ardeur et joie,

ils veulent des dynamiques belles et encourageantes, ils cherchent du sens, ne cessent pas de rêver éveillés, ont soif de rencontres, d’émerveillement, ils ne cherchent pas

à être malhonnêtes, pessimistes, et profiteurs à tout prix, veulent une place, ils tireront

une leçon des erreurs commises,

le monde qu’ils veulent c’est celui des richesses humaines, c’est ce qui les nourrit, c’est

qu’ils prennent en main les rênes de la vie, ils ont l’amour de la planète, de ses habitants comme les autres ;

il ne faut pas les laisser isolés, les séquestrer à l’écart ,

 

les gens étonnés me regardent, mais ça prend corps en moi, vie immense et pleine,

or on s’en détourne : on ne connait rien à rien, on est à découvert c’est ça qui est beau,

tu reçois au début les rires moqueurs, et

venez vous autres dans nos quartiers, ici dans les cités

le soleil est au max ! quel chemin à suivre ? maintenant on sait…du vécu !

et en façade, c’est un homme qui apparait joyeux sur ressort, sur une peinture murale,

qui se cramponne à d’invisibles obstacles

 

signes concrets d’ espérance, frères ! on réapprend ! on a oublié :donne du meilleur !

tous on veut construire quelque chose, bien sûr et pas que le business de la drogue ,où le fric est facile, est roi. Ils ne voient pas que du noir, ne veulent pas à tout prix dominer les autres.

Attention aux réussites éclair et trompeuses ! ça se dissipe vite,

ne pas s’égarer dans les zones sombres , mais quotidien tourné vers loin !…l’éternité !

Envie d’avenir ! audace, patience, constance, on va tous découvrir du monde un côté formidable, jouir des beautés de la vie de la nature, acceptant les limites humaines

 

confiance , proche d’eux , reconnaissance, le mouvement est lancé, aller au bout,

présence et écoute, les faire rêver surtout et entrer dans une belle aventure, à inventer,

où tous, on apprend à vivre avec les autres…

qu’ils se taillent une joie, un amour d’une telle et belle jeune force,

ils veulent se battre, se relever après être tombés,

c’est rêver ici d’une vraie cité de corsaires, ou de mouettes en voyage, des jeunes et du rap, artistes avec des tags, ils vont te tagger joliment des milliers de tableaux

sculpter un rêve d’une belle existence, où les autres ne sont pas des loups.

Admirer les vivants !

 

lotissements vides, hall d’immeubles ?

confiance, vers de la clarté, pourquoi se barricader seul envers tout, loin des relations ?

sans crainte de la douche de la vie, exaltation,

quelque chose qui ,en soi même, sait mieux que nous, oui, et fait en nous son chemin,

alors oui ; salut la racaille , en mon cœur ça va ?

tu cherches ce qui te fait bondir furieusement joyeusement,

Déboule, viens ici nous voir dans notre quartier ! vous êtes chez vous

Vivant la galère, la violence, toutes les violences ; se laisser toucher

ils viennent te serrer la main, ils ont déboulé dans mes veines !

comme eux être présents au monde,

 

lotissements vides, halls d’immeubles !

le regard des autres est il immense et vide ? un temps en lambeaux ??

mais l’homme apparait, il en redemande, je me cramponne, fais grogner le soleil,et toutes les libellules, la vie accueille, elle a la fringale, loin d’être au bout du rouleau, elle n’est pas sur

les peintures murales,

 

alors

Vélo en mai, c’est bibi, à la bretonne sur le canal de Nantes à Brest, j’ai démarré en 44 à Fay de Bretagne,( la Bretagne entière c’est possible de la vivre !) ; puis c’est Redon, Loudéac, et me suis enfilé sur la rigole de Hilvern, sinueuse, entre ses grands hêtres , quel grand charme !

Drôles de types de rochers-boule ici ! qui grognent, dans tous les sens, j’entame une côte, puis escalade la rocade par le nord est

Un couple de grandes herbes ! vertes et longues ! Sortir du monde à la ronde en roulant :

un jeune couple en tandem, sympa, genre couscous légumes voyez…

Je marche dans un bourg un gars s’arrête, et c’est parti !

BZH 5/5 c’est marqué, ici et sur bien des communes, oui et aussi en 44, mais

j’ai un peu perdu la côte de granit rose dans les grandes herbes , excusez, ce sera pour plus tard ; je téléphone à un copain, qui vient avec une bière ( Rêve).

Plérin aux 3 villes, j’entends la mer , ça y est ! et tes mottons , et tes moutons noirs, sorte de large vallée, à remonter,

bêtement je crie vive la Belgique

 

Ah ces zones côtières, touristiques, pas si verdoyantes, tous ces lotissements à tout touche, sur tant de km, au raz de la mer, traversées sans cesse à vélo que c’est banal, raz de marée urbain ,en horizontal, j’essaie de les surmonter, il y avait bien ici un bar ,autrefois, un bar d’éclusiers ? et des gens, de très anciens écoliers, aux langues qui pendent,

Ces lotissements immenses et semblant vides , sauvages, ont un côté industriel, j’en ai les jambes qui pendent, j’en parle à un troupeau à côté, qui grogne, ah une paille !

Succession de lotissements bretons, mais aussi là bas occitans, basques, (sans une seule maison cambodgienne !)

sortir de la paille !

Alors zones touristiques en fringale, ces mastodontes au corps vide

- l’augmentation des demandes de locations par des gens plus fortunés que ceux d’ici, suite aux conditions de vie dans les grandes métropoles, et suite au confinement, et pas forcément pour vivre et travailler au pays, entraine que les sociétés immobilières achètent au prix fort : les logements servent à spéculer plutôt qu’à loger ! il devient difficile aux ménages d’y habiter, et de faire vivre l’économie quotidienne, leurs revenus étant stagnants voire en régression. Flambée atroce des prix de l’immobilier ! Ca met à la rue des familles. Multiplication énorme des résidences secondaires-.

L’absence est au cœur du phénomène,

 

Dans les terres, beaucoup d’ex fermes en rideau, abandon ! vide !c’est dans de beaux draps, j’ai failli y rester

Les toiles qui pendent ! mauvais temps !

un peu partout des fermes , grands bâtiments en tôle, au bout du rouleau,(la roue tourne) ou transformées en kébab, ou en centre d’affaires ? une végétation énorme pour y parvenir !

ces fermes, elles dérouillent, je n’entends plus rien !

Un homme apparait sur ressort, c’est une peinture murale, qui se cramponne aux collines,

mauvaises sculptures sur toiles pendantes, usées, ce ne sont que des installations parties du mauvais côté, qui pendouillent, une erreur vraie : recommencer, autrement,

 

alors ces zones touristiques ,des lieux d’amitié éclatante ? 

de fabrique du désir, lieux de rire, de ressource où il y a plein de personnes à la soif de vivre ? mais quoi, qui vient habiter soudain mon esprit, vous ??

ces endroits où il y a initiation, chauds et pleins , ces halls de grands ensembles ??

 

ah vous !!

salut les racailles ! ça va les loulous ? ( car il m’a bien fallu aller au bout, envisager , sérieux, d’examiner les quartiers populaires !) (on y parle mal, c’est bruyant, mais ça vibre ça vit, pas de crainte du regard des autres) ; je suis désarmé, les loulous ;

j’ y ai trouvé des maitres ! sont capables de t’apporter quelque chose ,te donnent même s’ils n’ont rien ; le cœur ,il s’y cache aussi, chez eux

 

Ce jeune si tu t’y prends bien, tu l’écoutes cœur grand ouvert, sans détour, te fait découvrir son monde,

même larme même sourire ,

qui va les voir, leur parler ?

 

au-delà des plaies contrastées de la vie, pour chacun,

il y a la recherche de la frénésie de la

fête la vie la joie, même désir de rencontrer l’Etre

de la Vie, de réfléchir à ce mystère régénérateur,

ils veulent être écoutés, guidés aussi, les jeunes c’est ardeur et joie,

ils veulent des dynamiques belles et encourageantes, ils cherchent du sens, ne cessent pas de rêver éveillés, ont soif de rencontres, d’émerveillement, ils ne cherchent pas

à être malhonnêtes, pessimistes, et profiteurs à tout prix, veulent une place, ils tireront

une leçon des erreurs commises,

le monde qu’ils veulent c’est celui des richesses humaines, c’est ce qui les nourrit, c’est

qu’ils prennent en main les rênes de la vie, ils ont l’amour de la planète, de ses habitants comme les autres ;

il ne faut pas les laisser isolés, les séquestrer à l’écart ,

 

les gens étonnés me regardent, mais ça prend corps en moi, vie immense et pleine,

or on s’en détourne : on ne connait rien à rien, on est à découvert c’est ça qui est beau,

tu reçois au début les rires moqueurs, et

venez vous autres dans nos quartiers, ici dans les cités

le soleil est au max ! quel chemin à suivre ? maintenant on sait…du vécu !

et en façade, c’est un homme qui apparait joyeux sur ressort, sur une peinture murale,

qui se cramponne à d’invisibles obstacles

 

signes concrets d’ espérance, frères ! on réapprend ! on a oublié :donne du meilleur !

tous on veut construire quelque chose, bien sûr et pas que le business de la drogue ,où le fric est facile, est roi. Ils ne voient pas que du noir, ne veulent pas à tout prix dominer les autres.

Attention aux réussites éclair et trompeuses ! ça se dissipe vite,

ne pas s’égarer dans les zones sombres , mais quotidien tourné vers loin !…l’éternité !

Envie d’avenir ! audace, patience, constance, on va tous découvrir du monde un côté formidable, jouir des beautés de la vie de la nature, acceptant les limites humaines

 

confiance , proche d’eux , reconnaissance, le mouvement est lancé, aller au bout,

présence et écoute, les faire rêver surtout et entrer dans une belle aventure, à inventer,

où tous, on apprend à vivre avec les autres…

qu’ils se taillent une joie, un amour d’une telle et belle jeune force,

ils veulent se battre, se relever après être tombés,

c’est rêver ici d’une vraie cité de corsaires, ou de mouettes en voyage, des jeunes et du rap, artistes avec des tags, ils vont te tagger joliment des milliers de tableaux

sculpter un rêve d’une belle existence, où les autres ne sont pas des loups.

Admirer les vivants !

 

lotissements vides, hall d’immeubles ?

confiance, vers de la clarté, pourquoi se barricader seul envers tout, loin des relations ?

sans crainte de la douche de la vie, exaltation,

quelque chose qui ,en soi même, sait mieux que nous, oui, et fait en nous son chemin,

alors oui ; salut la racaille , en mon cœur ça va ?

tu cherches ce qui te fait bondir furieusement joyeusement,

Déboule, viens ici nous voir dans notre quartier ! vous êtes chez vous

Vivant la galère, la violence, toutes les violences ; se laisser toucher

ils viennent te serrer la main, ils ont déboulé dans mes veines !

comme eux être présents au monde,

 

lotissements vides, halls d’immeubles !

le regard des autres est il immense et vide ? un temps en lambeaux ??

mais l’homme apparait, il en redemande, je me cramponne, fais grogner le soleil,et toutes les libellules, la vie accueille, elle a la fringale, loin d’être au bout du rouleau, elle n’est pas sur

les peintures murales,

 

alors

dessus les toiles qui pendent, il y a un papillon coloré,

une succession de valeureuses grandes herbes, et des libellules bleu pâle,

sculptures dans la petite clairière,

au dessus un dortoir à corneilles ,ça dérouille,

et une sorte de sculpture sur pattes, un couple de bovins,

continuant ma voie, quels compagnons de route… mais eh !

langue bretonne ! tu es tondue, cachée dans les hautes herbes, laissée là,

dis, où trouver le kouig amann ?

eh !

langue bretonne, et Bretagne à 5, passées à la tronçonneuse ! vois ! des gwen ha de plus en plus fréquents en 44 ! entre Binic , St Nicolas de Redon , Plélo, Fay de Bretagne, Bourbriac, Rohan, Blain, pourquoi il n’y aurait pas de relation ? la Bretagne demeure entière,

même combat , n’oublie pas!

 

 

 

 

dessus les toiles qui pendent, il y a un papillon coloré,

une succession de valeureuses grandes herbes, et des libellules bleu pâle,

sculptures dans la petite clairière,

au dessus un dortoir à corneilles ,ça dérouille,

et une sorte de sculpture sur pattes, un couple de bovins,

continuant ma voie, quels compagnons de route… mais eh !

langue bretonne ! tu es tondue, cachée dans les hautes herbes, laissée là,

dis, où trouver le kouig amann ?

eh !

langue bretonne, et Bretagne à 5, passées à la tronçonneuse ! vois ! des gwen ha de plus en plus fréquents en 44 ! entre Binic , St Nicolas de Redon , Plélo, Fay de Bretagne, Bourbriac, Rohan, Blain, pourquoi il n’y aurait pas de relation ? la Bretagne demeure entière,

même combat , n’oublie pas!

 

 

 

 

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