abcès

Publié le par trainefeuille

Que cesse l’abcès obcène

 

Drôles de breuvages à têter,

toutes ces barres rondes et grisées,

ça remue

c’est du béton!

Mais c’est maintenant le tour au blanc,

épées ou lingeries,

têtes de vieille dentelle qui

dans le désert se bousculent.

Ils étirent et poussent ; passent

comme des flèches brisées.

 

Survenant à la Noël

étrange bataille pour l’au delà;

c’est venu d’un trait

ces lances de plomb noir

le drame du vaste monde.

Tout refroidir

de ces soldats de plomb,

les costumes militaire

se propagent encore dans le désert,

noires matières.

 

Le terrible Caucase revient

tel une armée en déroute.

Langue déchirée monocorde.

 

Un si long temps de lucidité

non élucidé;

le drame s’est répandu

et,dans la nuit anthracite

avance le traineau noir.

Les épées sont étincelantes dans le néant,

des estafilades sont lâchées par les barbelés célestes

mais tout est à recommencer

dit le carillon de minuit.

Pas d’illusion, le drame souffle

et l’incendie,lumière acérée ,

a tout pris de vitesse;

l’espoir ,des dentelles et des parfums

sont ils dans le désert?

 

Tristesse, souvenir,

s’y emmitouffler

faut il vivre seul caché?

écouter les cloches tibétaines?

Est ce possible, le gris et le rêve?

le souffle monotone?

le songe chancelle mais le message argent

continue son voyage,

laissant les malentendus

cachés derrière les nuages.

Publié dans atmosphere

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