PO7ME CRAINTIF

Publié le par trainefeuille

POEME CRAINTIF

Les cheveux du vent se contorsionnent c’est la musique

Les manières se cherchent

Cacophonie de petits bruits ,

projection d’épines et d’atomes

de moi sur toi, très lourds

mes petits yeux croient voir toutes ces femmes,

crie le poème neige

c’est coup d’épée dans l’eau,

et les épines repartent au galop ,

poème épine ?

Je voudrai acheter un tube de femmes dis je au pharmacien,

un frisson me court le serpolet

Ça tombe à l’eau oui,

et les voix des femmes ? ces grands oiseaux, ces chevaux de grande livrée,

Les hommes eux planent et se lissent les plumes ,et écrivent en noir,

Passent le long des plaisirs en creux

Le vert est monté aux joues des grands arbres de l’esplanade

Les hommes ont dans leur tube du métal brillant ; ils ne voient

pas plus le grand oiseau musicien, que les chevaux lumineux passant dans tes cheveux,

c’est, sortant des fibres blanches la licorne si belle ,et sous ses yeux la cornemuse

elle s’essouffle ,à peine, à 160 ans.

Chante sitelle torchepot, avec tes confrères, au milieu de la décharge

et de tous les vieux papiers transparents des bibliothèques

Impressionnable tu t’achètes une nouvelle voiture , qui résonne tu es soulagé,

et fonce dans le sous bois mentholé, sombre lumière, verjus ,chasse,et troncs cognants,

Tu titubes ,bec de verbe, tu n’entends pas la musique des lois , tu en remets une couche à ta façon, un parterre de fripes comme costume, tu as l’air baroque, en pire,

Les limaces par paquets, aux premières loges de la scène, s’enhardissent, c’est lent et rouge, sans croûte,

Textes moribonds ? ou textiles si déchirés, d’herbes épaisses, sans fausses motifs

Celtiques

les portefaix dansent, enchevêtrés

oui, 1ère pousses textiles, derrière une étoile filante,

et le diable qui en mange !

L’écheveau humain, coureur des bois

et des odeurs ?

Dans un coin il y a un grand oiseau,

C’est écrit avec les fleurs du sous bois,

blanc sur vert ; entres là et déjeunes sur l’herbe

Tu as un profil végétal

Dit , grand sachem, pourquoi tu les étreins les épines, pourquoi ?

Tes atomes d’esprit sont ils toujours bien au frais ? et pourquoi ces plumes par terre ?

Tes molécules ont la tête en bas

Vas donc faire ta vendange, cueillir le fruit bien cuit !

Comme le vent ,galopent ces femmes ! haute voltige

Nos pensées sont triviales, et l’esprit évaporé

qui est à reconstituer mais comment

tapis de matière brillante,

dans le creux de tes mains retire les épines

Verse les dans le jus de l’azur

Quand tu le touches, le poème, pousse t il de petits cris ?

insuffle le avec le grand serpent nonchalant

de ses Cris de toutes couleurs, pendant la nuit blanche

J’habite en fut de chêne, mes cris sont cristallisés , métallisés ;

que se passe t il quand tu lui touches l’épaule ,à elle,

ses fibres ont-elles le vertige, sont elles tout noir ou sont elles

éclairées ?

illuminent elles les crapauds ?

Défi tissulaire à l’endroit à l’envers, musculaire ,tribal, parterre de fils, et de filles

dans le coeur des ronciers

mais les révolutionnaires écrivent parfois dans un recoin ,sur une table à l’envers,

prends en du jus et de l’électricité ,dans le bon sens

je suis habillé de forêt ;là où,

faisant front

lumineuse ,cette jeunesse t’es montée aux joues ;

mais que tu es un drôle de poème ! trop à l’emporte pièce, suspendu !...

…et le soleil vit les femmes, re-nées par la rosée des rosiers, du radieux humus,

Emmenées avec, c’est pas grand-chose ,un morceau de saxo !

Publié dans atmosphere

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