poupée

Publié le par trainefeuille

Les grosses boiseries alourdies de ces maisons de village

Mais ! la maman et la poussette sont sorties !

Leur sourire brusque le monde- les fragments de poupée avaient animé la poussette-

Il leur faudra

Sauter ici quelques haies, d’ici midi

Elles écoutent l’eau qui va jusqu’à pourrir quelques bouts de bois

précieux

 

Les fragments de poupées travaillent dans l’obscur

Désarticulées mais de quoi

Ça crève de beau, qui n’est pas vu

Et qui a l’art de guérir

 

Les fragments de poupée font les clowns

Touche ton génie !

Allez, il faut rentrer !

 

Finies travail en collaboration et vie de groupe !

rentre à la maison !

disait on aux femmes à la fin de la 2ème guerre mondiale

elles qui avaient travaillé dans les hôpitaux, les usines

étaient efficaces et  souriantes ! compétentes avec subtilité

…allez ! nous les hommes

On s’occupe de tout !on prend le relais ! dans la vraie vie !

quelle rude salve pour l’imagination !

je discute derrière la clôture avec un âne

sur le modernisme

avec un clairon,

et sur la place perdue dans nos vies

le logement et la couette

va dans les roses bruyères !

travailler

Quelque chose d’essentiel veut naitre

Tout peut être appelé à fantaisie

Quand on sait ce qu’on pourrait être ,sous la tonnelle

Mais introduisez tout de même un peu de maman et de sa poussette

 

Il me dit changeons de sujet !

La vie ne cesse de nous enfanter

Qu’est ce qu’on est, quand notre pensée reste bloquée ?

Dans la poussette plonge ta vie corps et âme

Remplir la sphère

Tu veux bouger ton articulation !

De tes jolies boucles blondes

j’ai du mal à tricoter

 

La voix intraitable descend sous les lauzes massives

Introduisez un peu d’oubli

vieilles bâtisses dans des bouteilles

sujet mort, je sais bien

mais

Cette belle salle ronde en tissu ,décorée !

J’en ai bu à la rose

De cette yourte,

Seul et poussiéreux

Votre pensée comme un boulet ; décorez là

Sans la piétiner

La solitude est nécessaire, partout en France

Et le chemin long, selon la tradition mongole

 

Mais à 102 ans elle étincelle de vie et d’humour et joue au volley

Avec ses copines

Tout peut être appelé souffrance mais je vais créer dans la nuit !

Roucouler sous l’eau

Ecrire

Tout a été dit mais

Introduisez un peu de tristesse-

Tendresse-

je n’ai pas pu avoir d’enfant ! explose t elle en sanglots

 

On écoute l’eau que fait le clown

Qui ose dire ce qui n’a pas été dit

Tu joues un rôle crucial au sein de la maisonnée

Sais tu ?Sans avoir la preuve de ce que tu avances

 

Arrêtes de te piétiner

Ça ne te détourne pas des ombres

A l’angle des 3 chemins

sous les mouettes

Ecoutes !

 

 

 

 

 

Tiré par 3 colombes je reste à éradiquer les vieilles carcasses et les ruines

Et je recueille quelques fragments de poésie, allez, on ne va pas dormir  cette nuit !

Oui, on a assisté à l’envolée de tous les élèves du collège vers les cars ce vendredi après midi

 Charmant !

La résistance de ces petits bouts de choses de la vie précieuse !

Ils seront captés par les peintres de Pont-Aven, avec un infini amour

ce qui crève de beau devient vrai

sans avoir la preuve qu’on a raison

 

Rue étroite de notre imagination

Dans nos maisons murées

ou

Les douces étreintes de l’écriture

 

Les villages nous lancent pourtant le gout de rêver

De place perdue de vallon étroit et cascade

Pour la joie d’être soi

Bâtisses énormes mais voix intérieure

 

La nature est sainte et saisie ;

Poétique, est la résistance des lieux dits !

 

Empierré de partout le ciel menace

Ça s’ouvre tout à coup, sur la poussière

On écoute partout l’eau qui travaille, cette savate

 

 

 

 

 

 

Il était une fois un

Gros poupon avec casquette sur un très vieux vélo,il a les yeux rouges

Il a aimé sa terre, avec un oratoire -puzzle magique-

 

Oui un très vieux monsieur aux yeux rouges aux mains si abimées par les pesticides

Ça crève de beau délivre les mots

Et le droit de rêver

Même en mongol

et

Ils m’engueulent de mes infirmités

Mais ils ont les poils blancs dans la barbe !

 

Tu te crois seul ;et comment !

Les gens qui courent ne regardent rien

De la vie qui est sereine et abondante

Oubliée

Laisse toi reposer par la mer sur la plage, calmement

et me demande si je veux de la souffrance, ou de la fantaisie

Finies mort et maladie !

je suis sur la joie d’être

moi, là

Qui embellit l’être

intérieur

Je suis seul ? sans en avoir la preuve !

Etre dans la vie

Ce que tu envoies dans l’espace la matière et dans la vie,

tu le récupères,

le pourri ou la joie

Ce que tu crois devient vrai

  Tout est lié ;

Cherche à enlever les pierres qui encombrent le chemin

 

 

 

 

 

Publié dans poésie, poésie berry

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