mes carnets

Publié le par trainefeuille

Mes carnets intimes ,personnels , ils ont démarré sur le tard, ce ne sont pas ceux de l’adolescence ; je ne cherche pas tant que ça à les cacher, de mes proches, mais je ne crois pas qu’ils aient été regardés.

Maintenant il m’arrive de taper des extraits choisis et condensés sur notre vie de famille passée, que je distribue à l’un ou l’autre lors d’une occasion ,

Coucher ses souffrances, ses actes manqués, ses sentiments ses joies sur le papier, ce n’est pas si difficile

Mes carnets intimes ,personnels , ils ont démarré sur le tard, ce ne sont pas ceux de l’adolescence ; je ne cherche pas tant que ça à les cacher, de mes proches, mais je ne crois pas qu’ils aient été regardés.

Maintenant il m’arrive de taper des extraits choisis et condensés sur notre vie de famille passée, que je distribue à l’un ou l’autre lors d’une occasion ,

Coucher ses souffrances, ses actes manqués, ses sentiments ses joies sur le papier, ce n’est pas si difficile

Ce n’est pas le JT mais le JI, journal intime ! trêve de plaisanterie,

Journal ?bien que je n’y écrive pas tous les jours, question de temps, d’y penser, de besoin ?

Son but, ( a-t-il un but, je crois que c’est un être vivant quelque part) ,c’est de collecter avant extinction des éléments de ma vie, pour garder des traces , pour les relire, ce faisant pour m’en réjouir , pour tenter une lecture, une compréhension

pour rejouer la scène, pour la revivre encore une fois, voir ces pensées libres, ces anecdotes, ces rencontres ces faits de vie, qui m’ont plu, -et ça commence par ma famille-, des choses que je trouvais fortes, qui ne m’ont pas laissé indifférent. Il y a aussi des citations d’auteurs lus, de philo… voir qui je suis ; en tout cas le tenter,

De mes pensées écrites je vois les tendances lourdes, ce qui revient souvent, les obnubilations, des fixations, il y en a !  et des angoisses, c’était la soupape, bienfaisante ; par exemple mes débuts de papa, de mari, ce n’était pas si simple, moi et ma liberté chérie, avec mes questionnements par trop intello, et d’écrire cela atténuait certaines culpabilisations,

je prenais un peu de recul, voire prenais la chose avec un peu d’humour,

ça permet de passer à autre chose , et pourtant ça ne me gêne pas de ressasser, je ne contrôle rien,

quand il me prenait de relire mes notes, je trouvais à la fois que j’étais un être humain, ouf ! avec ses ressentis, normal, et j’étais rassuré, et aussi je m’étonnais, trouvais que j’en rajoutais . Je revoyais mes fragilités , mes contradictions. Mes lacunes ! Oups ! tant pis si la pilule est

amère, parfois à absorber…Comme Elena Ferrante j’ai essayé d’être honnête vis-à-vis de moi-même. Et de manquer de respect je crois à personne.

Il est vrai aussi que ce sont des choses que je ne parvenais pas assez à partager avec quiconque, sauf rare ami, en tout cas pas assez durablement à mon goût .

C’est important pour moi ces carnets-support , support de vie, moyen modeste d’élucidation ,de soi et du monde, même si j’écris assez peu somme toute .

Ce n’est pas le JT mais le JI, journal intime ! trêve de plaisanterie,

Journal ?bien que je n’y écrive pas tous les jours, question de temps, d’y penser, de besoin ?

Son but, ( a-t-il un but, je crois que c’est un être vivant quelque part) ,c’est de collecter avant extinction des éléments de ma vie, pour garder des traces , pour les relire, ce faisant pour m’en réjouir , pour tenter une lecture, une compréhension

pour rejouer la scène, pour la revivre encore une fois, voir ces pensées libres, ces anecdotes, ces rencontres ces faits de vie, qui m’ont plu, -et ça commence par ma famille-, des choses que je trouvais fortes, qui ne m’ont pas laissé indifférent. Il y a aussi des citations d’auteurs lus, de philo… voir qui je suis ; en tout cas le tenter,

De mes pensées écrites je vois les tendances lourdes, ce qui revient souvent, les obnubilations, des fixations, il y en a !  et des angoisses, c’était la soupape, bienfaisante ; par exemple mes débuts de papa, de mari, ce n’était pas si simple, moi et ma liberté chérie, avec mes questionnements par trop intello, et d’écrire cela atténuait certaines culpabilisations,

je prenais un peu de recul, voire prenais la chose avec un peu d’humour,

ça permet de passer à autre chose , et pourtant ça ne me gêne pas de ressasser, je ne contrôle rien,

quand il me prenait de relire mes notes, je trouvais à la fois que j’étais un être humain, ouf ! avec ses ressentis, normal, et j’étais rassuré, et aussi je m’étonnais, trouvais que j’en rajoutais . Je revoyais mes fragilités , mes contradictions. Mes lacunes ! Oups ! tant pis si la pilule est

amère, parfois à absorber…Comme Elena Ferrante j’ai essayé d’être honnête vis-à-vis de moi-même. Et de manquer de respect je crois à personne.

Il est vrai aussi que ce sont des choses que je ne parvenais pas assez à partager avec quiconque, sauf rare ami, en tout cas pas assez durablement à mon goût .

C’est important pour moi ces carnets-support , support de vie, moyen modeste d’élucidation ,de soi et du monde, même si j’écris assez peu somme toute .

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