angles

Publié le par trainefeuille

Angles-Glissades.

 

je sais que c’est éculé mais je suis zallé

dans des lieux séculaires

aux buissons maculés de printemps,

j’ai reculé de surprise devant le précipice

de la falaise sur le bel Anglin.

C ’est pas une fadaise,et

suis resté subjugué à regarder

longtemps ,bêtement

Angles,petit village moyennâgeux

perché vertigineux,

les vieilles pierres de vieux calcaire

en surplomb,

les maisons

aux rues désertes.

Adieu Berthe.

Ruelles râtissées

en lamelles

qui se bousculent

dégringolant

jusqu’en bas de la rivière.

 

Mais c’est reparti !

la route me danse

virevolte balance

jusqu’aux hanches

les haies se rapprochent  s’écartent

je vois tout de près

et  agrippe si peu.

 

La voiture glisse partout

et moi avec,

rien ne l’atteint

elle n’a pas prise sur la verdure

ni sur les hameaux ;

je dois suivre ,pas m’attarder

car elle ne s’attendrit pas ,ne pense pas,

elle compte les secondes

frôle et ne s’excuse pas.

Et moi dedans et pas dehors,

hélas ,bousculé caracolé

 jusqu ’aux confins

de l’horizon.

Je n’ai pas envie de danser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BRUISSES...

 

Devant la grande bâtisse couverte de briques

devant la fenêtre ,

ça bruisse de voix dans tous les sens,

ça converse,roule des « r » des corps gras,

ragoule, mange à l’envie des bouts de paroles

rougeaudes.

Ca vient de partout,de toutes ces tablées endiablées.

 

La patronne est aux petits soins, efficace et cordiale,

elle est directe aussi.

Elle est cependant souvent mise en boîte.

 

Brouhaha et têtes rouges,le temps passe

et défilent les tasses; ils parlent de plus en plus,

et en même temps, ça devient incompréhensible!

Ca ne les gêne pas.

Ils causent sans arrêt avec celui d’en face

ou d’à côté, qui est à une portée de nez.

 

Ouf accalmie!

C’est que la serveuse demande

ce qu’ils veulent au dessert.

Et ça repart de plus belle.

Publié dans atmosphere

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article