Article publié depuis Overblog

Publié le par trainefeuille

Je ne sais où trouver la poésie, où y en a-t-il une belle occas à se procurer?

faudrait arriver à se rappeler, faut il en arriver à un âge avancé ? le grand repos ?

Une fois j’ai ausculté un chemin creux, par le biais de ses coccinelles, êtres sans force, et les sauges, pour la clé des sauges ! pas de réponse

Sans résorber le poème, ou le problème, qui est de surprendre les secrets de la vie. Ca ne se fait pas,

mais étudier, être bousculé par un jardinet, bricoler avec une clé de 15 sur un vieux vélo, c’est de la banale coupable poésie, il ne s’en parle guère… et aller voir Serge et ses potes, en tirer des présages, à vous glacer les reins, ou vous rouler de joie, jusqu’à ramasser les déchets au fond des fossés, faire boire un veau naissant au biberon, c’est poésie, voir un petit père magrébin qui t’a à la bonne qui te fait un clin d’œil :itou,

La présence celle des abeilles sur le chemin étoilé de soleil, leur travail d’observation,  et réciter tout ça, c’est poésie que j’aime ,

les chauve souris dont le vol crépusculaire se tord dans tous les sens, le bond nocturne du crapaud commun…

de la poésie il va rester quoi ? crainte et tremblement , se pincer le nez , tellement elle est écorchée,

 

j’en ai acheté 500 kg hier !

Le temps est doux, la lumière hiberne, le ciel tourmenté de gris, et la poésie fout la pagaille, on ne sait plus où elle est passée! pas aisée à conduire, quelle patience !

ça promet , toi poète ! tu vas en baver , c’est dit !

car la poésie c’est loin d’ici, elle est brésilienne, ou dans des livres,  on l’a prêtée à un Père, qui ne sait qu’en faire, il est débordé,  elle tapote à la gouttière

il parait que ça tombe tranquillement, que la tête tourne  

Sinon tu es toujours réduit  ça et là, à la voir passer, elle est séduisante !

elle veut nous cerner, partout même dans un seau d’eau,  veut nous griser, même en présence d’un blondinet qui cueille des cerises.

Il ne te reste plus qu’à aller boire le café, et trépigner, t’étirer jusqu’à la langue de pierre.

 

La poésie, elle est mise dans les boites à lettres tous les matins, tôt 

pour cela elle sent bon,

On la recherche dans le marbre !  et elle se défoule dans la mousse,

ne voit pas la même chose que toi, elle est phosphorescente, d’un côté seulement,

Elle est soufflée aux oreilles des abeilles, ce qui nous échappe

Mais aucune certitude !

Est petites fleurs et épines dans le noir ; elle est dans le grenier ,tas de châtaignes !

 

elle est dans la confusion des sens, mais elle gagne toujours, elle est d’un versant

de la vie,

elle est pierre précieuse de la tête, entre 2 maux,

C’est mon père qui me secouait, qui me lisait des vers, lui ce paysan,

…elle joue à perdre pied, et gagne,

Poésie et moi, que nous serions heureux tous les deux !

La porte a été fermée, claquée, courant d’air de la violence du train de la vie,

 

tu te trémousses laborieusement, elle te demande des comptes, « mais la saveur ? »

Elle t’envoie en l’air tout le temps, ou se fout en l’air, c’est à l’essence même de la

matière première, faut pas la laisser tomber ! elle s’allume en direct, au rouge !

Je ne sais pas lire. Depuis que je suis tombé sur le côté, j’ai compris que c’est elle qui l’emportera .

je m’en souviens, ne touchant pas terre,

Complice avec  les fleurs, on se demande bien pourquoi…c’est que sa lumière est tamisée

Ivresse perpétuelle, effervescente, au dessus des jets de pierres. Epices, liqueur forte, a-t-elle peur de se brûler ? elle aime et allume les réverbères , qui s’agitent bien un peu,

Est de ces mots de grande veine dans ta chambre, tu n’en demandais pas tant

Tanière stylisée avec bombarde et orgue, elle contient tant de précision

 

Connaissez vous les fièvres ? dans le travail démesuré des coléoptères… 

La poésie, je ne m’en souviens pas .

Elle ne sait pas lire. Caresse l’âme, frotte, frotte ! ne sait que faire ça ; il fait noir pourtant. Des fois dans le jeu de la mort, les mots ,des pierres,  des pierres, des mots, des pierres, …

Elle s’en échappe, et vieillit lorsqu’on la lie,  s’évapore. Veut tout le temps jouer, chanter. Remuer.

 

Ce n’est que supplices , quand elle montre son rouge cardiaque, abimé,

taillé dans la masse au burin, beau pourtant, les mots venaient y chanter, y plaider,

marqués au fer rouge, tord boyau déjanté, c’était marche ou crève,

c’est ce qui en ressort lorsqu’on l’alite,

elle travaille toute seule sur toute la France jusqu’au Japon, à mettre des pétales aux mots,

elle est giflée, charcutée, fatiguée, mise au placard

c’est que

c’est l’invasion de l’âme ! est écrite partout dans la nature jusqu’au boyau de l’atome.

Dans l’infiniment petit !comme l’infiniment grand dans les ensembles galactiques ,  et

au royaume lacté.

Ici elle peut encore se permettre de faire des fautes de français ; il faut surveiller ses crises. Elle a été malade « est ce que je guérirai ? » car oui elle parlait

si je pouvais en dire plus ! je crois qu’il y en a qui l’ont trop

touchée, froissée, lapidée peut être même, sans lui demander son reste ,

Elle s’endort souvent et se réveille bien tard après tout le monde, elle est bonne pâte 

Elle est dans tous les manuels sur les topinambours ,

dans le silence,

pudique comme l’ivresse.

 

Les livres. Elle est autant dans les papiers déchirés, dans les corbeilles, dans les clapiers.        

Elle ramasse les parfums. Avec sa fourrure.

Elle apporte beaucoup au petit veau. Souffle à l’oreille des escargots. Aime le cassoulet et

les tragédies grecques et autres ;

Tremblement inlassable de l’univers.

 

La nature des choses ne devrait elle pas être pleine de vie ,de sens ?

et nous, anges pleins de santé. Avec son machin énorme elle s’approchait,

sautait de ver luisant en ver à soie, bonjour la casse !

elle tape du pied saute en rond comme des grenouilles dans un ruisseau (à Redon) ; se permet de toucher le crâne d’un chauve- et sourit

 

Parfois maladroit le poème écorche des choses, et quand il marche en titubant

derrière une jeune femme aux jambes sublimes, galbées dans un collant noir, il ne sait s’il

doit lever ou baisser le museau ; crainte et désir le font pareillement vaciller ! Alors a suivi une couleuvre à collier dans son antre,

 

ramasse encore et toujours des déchets dans les livres ,

cette mamy qui est contente de tester pour nous à l’atelier les vieilles chambres à air de vélo !

et j’ai sauté d’un bond loin en Afrique , l’eau m’avait avalé,

 

Quoi ? 70 personnes illettrées dans mon lit !? les ai poussés dans la tourbe,  creusant de fait les derniers trous du poème :

une récitation, effervescence inhabituelle à ce vin d’honneur !

Ah les mâchoires de ces bons vieux coléoptères, à vous glacer les masses liquides !

 

Ah le bonheur d’être plaisir tempête à 95 ans.

Elle emporte le vent,  les haies les champs les papillons venaient danser dans sa tête

Elle possède un jean en peau, qui l’a mise à nu 

 

Est devenue une épine noire, qui n’a plus la moindre idée 

non, je ne me souviens pas de cet escargot là

on joue aux dés,

et voilà soudain qu’avec mon père, nous parlions 

 

La poésie , si elle fleure souvent la bonne humeur mène des chemins escarpés

C’est ce couple de petits vieux qui randonnent,  en train d’attacher ensemble leurs vélos à un poteau dans un  immense parking dans une zone industrielle,

C’est les fièvres qui les attendent, les coups de sang, ils sont seuls au monde.

 

C’est le dictionnaire des semences sur les collines sauvages

C’est ce qui étonne la coccinelle,

c’est le souvenir d’une douleur au monde, qui est gros comme le cœur,

ce sont les grands charmes,  les copains quand ils chantent à tue tête, ce sont beaucoup de choses frappées d’illettrisme, c’est d’écorcher des choses si précieuses

Quand ça te laisse si malade,

ah ces gens qui n’en parlent pas…

le petit veau commence un tout petit peu à comprendre, la tête dans le seau d’eau,

mais il va rester quoi de ta bonne humeur : un ciel a été nouveau !

 

Est-ce que vous savez quand je guéris ?

Tant de fatigue, c’est pour se donner du courage

 

Elle est dans la plus haute terre des livres, pour ne pas déplaire

elle est avec celui qui s’endormit dans son jardin,  elle peut faire

des blagues énormes, elle résonne dans les couloirs noirs,

Ses mots liquides collent à la peau, elle est sous les abris

de tôle, avec ceux qui n’ont pas de cheminée, ne parlent pas français, elle arrache

à fleur de peau,

la tête tourne comme les mots, 

des mots-couleuvre comme les terres et les fleurs, avec leurs petites manières,

elle se débrouille très bien, il faut juste qu’elle trouve de la bonne chère,

elle est dans les plis, dans les frissons de la verdure, dans la lumière qui fait le ménage,

 

Tu leur faisais un de ces visages ,aux poupées ! et on allait avec les bébés,

et avec eux on allait sauter avec les crocodiles

Le poème, on emmène du monde là-dessus ! il ne se sent plus 

 

Pourquoi tant de rivets fixés au cœur ?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article